Le TFN ou Tax File Number

Après les premiers jours passés à découvrir la ville, s'habituer à la vie sur place et trouver un logement, il sera peut-être alors l'heure d'aller bosser, parce que oui, ce n'est pas juste neuf mois de glande, il y a le mot "working" dans working holiday visa.

Une fois un employeur trouvé, celui-ci demandera sûrement ce que l'on appelle un TFN, acronyme de Tax File Number. Allons bon, c'est quoi ce machin là maintenant ? En fait c'est tout simple, il s'agit d'un numéro unique à chaque travailleur qui va permettre au bureau des taxes australien (Australian Tax Office en VO, ou ATO) de vous identifier. Il n'est pas obligatoire pour travailler, mais vivement conseillé.
J'entends déjà les "Cool, et concrètement, ça sert à quoi de s'emmerder avec ça si c'est pas obligatoire ?" arriver, et la réponse est simple: ne pas perdre de l'argent !

En effet, grâce au TFN, vous allez pouvoir:

  • payer moins de taxes sur votre salaire, 29% au lieu de 47% pour être exact.
  • prétendre au "tax return", qui vous permettra lors de votre retour en France de récupérer une partie non négligeable des taxes payées en Australie (je ferai un autre article sur ce point plus tard).

Obtenir le TFN se fait plutôt rapidement et simplement. Pour cela, trois solutions:


En revanche, il faut être sur place pour faire cela, mais pas de panique, le TFN se reçoit par courrier au bout de deux semaines maximum normalement, et une fois embauché, il y a un délai de 28 jours pour le fournir à l'employeur. Alors comme diraient nos amis australiens: No worries ! (mais je vous conseille quand même de le faire dès votre arrivée si vous pouvez, comme ça, c'est fait)

Le billet d'avion

Pour ceux qui ne sont pas au courant, l'Australie, c'est loin... très loin même. La distance entre Paris et Sydney est d'environ 17000 kilomètres, ça fait pas mal. Mais bon, comme je ne me décourage pas, je fais comme toujours quand je veux aller quelque part, je consulte Mappy !!! Alors voyons, départ: Paris, arrivée: Sydney, voilà, voyons maintenant ce que ça donne...


Ok, merci Mappy, me voilà bien avancé !

Bon, c'est pas grave, solution de secours, le grand Google. Lui, il sait toujours tout ! C'est reparti, départ: Paris, arrivée: Sydney, ça calcule... dans quelques secondes je saurai quel chemin prendre. Alala, que ferait-on sans Google !!!! Ah, voilà, ça s'affiche, voyons ça:


$%^§&¤@ !!!!!!! Si même Google me dit que je ne peux pas aller à Sydney, comment vais-je faire ?

Heureusement, je suis un peu plus futé que Google, et quelques solutions me viennent à l'esprit:

  • créer un tunnel Paris/Sydney, efficace, direct, mais il faut le construire, ce qui prendra un peu de temps.
  • la nage, quelques brasses dans l'océan, et hop, arrivé à destination... ou dans le ventre d'un requin... ou noyé... ou... enfin bref, pas très sûr comme moyen.
  • la catapulte, très rapide, mais une chance sur une de finir comme une crêpe, et à peine à quelques mètres du lancé.
  • l'avion, un peu désuet, mais après tout, il faut vivre dangereusement !

Comme je ne sais pas trop encore à quelle date je vais rentrer et que j'irais bien faire un petit détour éventuellement par le Japon, j'étais parti sur l'idée de prendre un aller simple, puis de voir ensuite sur place pour le billet retour. Je me renseigne donc, et malheureusement, pour un billet aller, pas de tarif particulier pour les détenteurs d'un working holiday visa :(.

Pour ceux dans ce cas, et parmi tous les choix possibles, j'ai retenu mon attention sur deux offres: 

  • soit Singapore Airlines, une des meilleures compagnies au monde, et une des moins chères pour un vol Paris/Sydney. Pour le moment, le prix des billets pour février 2011 n'est pas encore connu mais cela devrait tourner aux environs des 800 €.
  • soit Emirates, bonne compagnie également, et qui offre pour une 50aines d'euros de plus que Singapore, la possibilité de prendre 30kg de bagages au lieu des 20kg autorisés habituellement.

Je note tout ça, mais comme j'avais entendu parler des billets spéciaux pour working holiday visa, je me renseigne sur les aller/retour. On trouve en effet pas mal de compagnies aériennes qui offrent la possibilité de prendre un aller/retour spécial whv, avec un retour en open sur un an, c'est à dire avec une date modifiable sur un intervalle de temps d'une année (avec ou sans frais selon la compagnie, souvent le premier changement de date est gratuit et les suivants sont facturés). Les tarifs de ce genre de billet sont vraiment intéressants par rapport à un aller simple, on se retrouve en effet avec un aller/retour coûtant entre 1000 et 1500€ en fonction de la saison, et bien souvent les compagnies proposent de prendre 30kg de bagages (même si au final c'est un peu beaucoup). Une des contraintes, par contre, est de devoir partir de la même ville qu'à l'arrivée, donc Sydney pour ma part.
Après avoir demandé un devis à une société spécialisée dans les voyages en Australie, cela reviendrait pour mon cas à 1129€ avec Singapore Airlines. Ce n'est certes pas donné, mais quand on voit le prix de l'aller simple...

Je vais donc sûrement m'orienter vers cette solution, et j'essayerai de faire le Japon avant le retour. Au final cela reviendra moins cher que de prendre uniquement l'aller simple avec un itinéraire différent pour le retour. Et si d'autres personnes sont dans mon cas, et peu importe la solution choisie, pensez aux cartes de fidélité des compagnies aériennes qui vous permettront de gagner des "miles" à convertir en rabais sur d'autres vols !

Pour conclure, deux sites permettant de réserver des billets aller/retour pour les détenteurs de working holiday visa:


P.S.: et un bon anniversaire à quelqu'un qui se reconnaîtra :p

Le WWOOFing, késako ?


Non, il ne s'agit pas de l'art d'imiter les aboiements d'un chien. Ce terme désigne plutôt le fait de profiter du réseau nommé WWOOF ("World-Wide Opportunities on Organic Farms" ou "Willing Workers On Organic Farms" selon les pays). Ok, on n'est pas plus avancé me direz-vous, mais les explications suivent.
 
Derrière cet acronyme un peu barbare, se cache donc un réseau mondial qui, au travers d'organisations nationales présentes dans de nombreux pays, permet de mettre en relation des fermes bio et des personnes individuelles qui, contre quelques heures de travail, pourront profiter du gîte et du couvert offerts par les fermes. Ce réseau est très étendu en Australie et il est courant de voir des voyageurs désirant découvrir ce pays faire de petites haltes dans ce genre d'établissement afin de rester quelques jours sur place et apprendre de nouvelles choses sans avoir à se soucier de l'aspect financier.
Pour en profiter, rien de plus simple: il faut contacter l'organisation du pays en question qui vous permettra de devenir membre contre une cotisation prédéfinie. Une fois celle-ci payée, vous recevrez un bouquin contenant la liste et la description des fermes inscrites au réseau, et ensuite libre à vous de les contacter pour demander à y travailler.

Pour l'Australie, le plus pratique reste de s'inscrire via le site de l'organisation nationale: http://www.wwoof.com.au/. Cela vous en coûtera 60$ AUD (environ 40€), mais l'adhésion est valable un an et comporte également une assurance qui vous couvre en cas d'accidents pendant votre tâche dans une ferme du réseau.
Vous pouvez également vous inscrire via des agences (http://www.wwoof.com.au/agents.html), mais il n'y en a aucune en France actuellement.

Je pense que j'aurai recourt au WWOOFing durant mon voyage, ne serait-ce que par curiosité. Cela peut en effet être une expérience vraiment particulière, et après tout, je pars aussi pour cela, découvrir un maximum de choses et en profiter :)