G'day Sundays


Allons bon, encore un truc avec un nom bizarre, qu'est-ce que c'est cette fois ci ?
Et bien c'est simple, les G'day Sundays sont des réunions qui ont lieu plusieurs fois par an afin de réunir toutes les personnes qui entreprennent ou ont entrepris le même type de voyage que moi. Cela permet de rencontrer des gens qui ont les mêmes envies, les mêmes questions, les mêmes appréhensions, ainsi que des professionnels offrant des services aux détenteurs d'un working holiday visa. Bref, cela permet de préparer un peu mieux son aventure et d'avoir des retours d'expériences :)
La prochaine réunion aura lieu le 5 décembre (à Paris), et je serai de la partie, alors peut-être à dans quelques jours !

Le site officiel: http://www.gdaysundays.com/

Matériel

Le départ approche, un peu moins de 3 mois et je serai à Sydney !
Il est temps de commencer à faire les derniers préparatifs, et parmi ceux-là, une chose importante: que prendre avec ? On ne fait pas une valise ou un sac de la même manière quand on part deux semaines que lorsqu'on part plusieurs mois. En effet, il n'est pas nécessaire par exemple au niveau des habits de prendre de quoi se changer tous les jours pendant neuf mois, seulement le nécessaire pour une semaine, les lessives seront faites là bas ensuite. Par contre il faut prendre certaines choses pour faire face aux premières nécessités ou pour avoir de quoi se débrouiller dans un coin désertique. Voici donc le premier jet de ce que je compte prendre avec, cela évoluera avec le temps je pense, certaines choses étant peut-être superflues:

PORTAGE
Sac principal de 60/70 litres
Sac secondaire de +/- 30 litres
Sac en toile pour le linge
Quelques sacs ou pochettes imperméables
Protection imperméable pour sac
HABILLEMENT
Paire de chaussures de randonnée
Paire de sandales
Paire de tongs
6/7 paires de chaussettes
6/7 boxers
5/6 t-shirts
1 t-shirt manches longues
1/2 chemisettes
1 pull
1 polaire
1 imperméable
1 blouson
1/2 jeans
2 pantalons (convertibles en short)
1/2 shorts
1 costume complet (en cas d'entretien)
1 short de bain
1 casquette
1 ceinture
HYGIENE / NETTOYAGE
Petite brosse
Peigne
Produit de nettoyage pour vêtements
Bouche évier
Trousse de toilette
Petit savon de voyage
Petit shampooing de voyage
Dentifrice
Brosse à dents pliable
Rasoir
Mousse à raser
Petit miroir
Déodorant
Rouleau de PQ
2 serviettes en microfibre
Sac poubelle
Coupe ongle
ACCESSOIRES / AUTRES
3 cadenas à code
Adaptateur secteur
Multiprise
Couteau multifonction Leatherman
Lampe torche
Réveil de voyage
Montre
Trousse de médicaments
4/5 mètres de cordelette
Carnet de voyage
Guide de voyage
Banane ou poche de sécurité
Quelques épingles à nourrice
Clé USB 4 Go
Ordinateur portable
Disque dur pour backup
iPhone
Petit téléphone portable désimlocké
Quelques stylos
Ecouteurs
GPS portable
Appareil photo
2/3 cartes SD de 8 Go
Monopod/Trépied
Sac pour appareil photo
Boules Quiès
Pinces à linge
Mini kit de couture
Lunettes de plongée
PAPIERS
Passeport
Carte d'identité
Photos d'identité
Permis de conduire
Permis de conduire international
Quelques CV
Carnet d'adresse
Certificat d'assurance
Carte bancaire
Photocopie de diplôme
Relevé de compte (pour preuve à la douane)

Nouveau design

Un nouveau design a été mis sur le blog, en essayant de le rendre un peu plus beau et plus lisible :)
Parmi les nouveautés, des boutons de partage ont été ajoutés à la fin de chaque article, ainsi qu'une façon d'afficher les photos des articles un peu plus sympa qu'avant en cliquant dessus.
Alors, mieux avant ou mieux maintenant ?

Bien choisir son assurance

Partir, c'est bien. Partir assuré, c'est mieux. Non, ce n'est pas le dernier slogan de je ne sais quelle compagnie d'assurance, mais une assurance santé est obligatoire dans le cadre d'un working holiday visa, et je me suis donc penché sur les différentes options possibles et les sociétés spécialisées dans ce type d'assurance. Je ne vais pas toutes les présenter, les choix sont nombreux, mais voici celles sur lesquelles mon attention s'est portée:

  • ASFE, Junior' Expat
  • Chapka Direct, CAP Working Holiday
  • Globe Partner, Assurance Etudiant Internationale
  • Travel Zen, Study Work and Travel

Il y a pas mal de critères à considérer pour bien choisir: les garanties, les modalités de remboursement, les exclusions (par exemple certaines assurances ne couvrent pas certains sports, ou alors avec un supplément), les moyens de contact, etc...
Il ne faut donc pas hésiter à passer beaucoup de temps à lire les polices d'assurance pour choisir celle qui correspond le mieux au voyage que vous comptez faire.

Pour faire mon choix, j'ai d'abord lu chaque contrat afin d'avoir une base de comparaison. Suite à cela, j'ai tout d'abord procédé par élimination: l'assurance Travel Zen me paraissait la moins intéressante, les garanties étant moins importantes que les autres assurances et la prise en charge de sports à risque se fait via la souscription d'une option, qui ne garantira cependant pas la pratique de certains sports dangereux. Non pas que je veuille faire le casse-cou là bas, mais ce serait dommage de se retrouver non assuré si l'envie me prend de faire de la plongée ou un saut en parachute ;). D'ailleurs, toujours concernant la prise en charge de sports dangereux, il y a peu d'assurances qui couvrent effectivement tout, encore une fois, il faut bien lire la police d'assurance.

Les garanties et les prix des assurances sont à peu près équivalents, à peu de choses près. Il est donc difficile de faire son choix sur ces simples critères, et avouons le, il faudrait vraiment vraiment vraiment avoir pas de bol pour réussir à arriver aux limites exposées dans les garanties.

Cependant, un autre point a attiré mon attention concernant la responsabilité civile, le fait d'être couvert sur son lieu de travail. Étant donné que je serais sûrement amené à faire quelques boulots là-bas, ce critère est important dans le choix. Or, sur les assurances présélectionnées, seule l'ASFE ne possède pas cette exclusion. Si je rajoute à cela que cette assurance couvre correctement les sports à risque, et qu'elle ne possède pas d'autres exclusions plus contraignantes que les autres, c'est vers cette compagnie que mon choix s'est tourné. Mais encore une fois, cela dépendra de vos besoins, lisez, relisez et rerelisez donc bien les polices d'assurance avant de faire votre choix.

Ci-dessous les liens vers les différentes solutions étudiées:

Acheter sa voiture pour faire le tour de l'Australie

Pendant cette période d'été, le blog tourne un peu au ralenti, mais les articles se feront plus réguliers au fur et à mesure que le départ approchera :).
En attendant, comme tout bon possesseur de working holiday visa, un tour du pays en voiture ou van est bien entendu prévu :D. Cependant, une fois sur place, ce n'est pas forcément facile de savoir comment choisir sa voiture, surtout pour faire autant de kilomètres. En me renseignant un peu sur le sujet, je suis tombé sur cet article  récent plein de bons conseils, et de plus illustré avec une vidéo très bien faite. Je partage donc cela ici pour ceux ou celles qui sont ou seront devant ce cas de figure :)

Quelques news: billet d'avion et appareil photo

Bon, voilà, c'est fait, j'ai mon billet d'avion en poche !! Après avoir parlé dans un article précédent des possibilités, j'ai opté pour le billet aller/retour spécial working holiday visa avec le retour modifiable sans frais. C'est donc officiel, je décolle le 1er février 2011 de Paris avec Singapore Airlines ! Une bonne chose de faite !

Autre bonne chose de faite, l'achat d'un appareil photo reflex numérique !
En effet, j'ai pris plaisir en novembre dernier à prendre des photos, mais mon appareil compact m'a limité et m'a beaucoup frustré, du coup je suis passé à l'étape supérieur avec un reflex, certes plus dur à prendre en main, mais qui me permettra je l'espère de faire vraiment les photos que je souhaite et ramener de magnifiques souvenirs ! Après plusieurs semaines à regarder les différents modèles, mon choix s'est arrêté sur un Canon 550D avec un objectif EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS livré avec et un objectif supplémentaire Canon EF 70-200 mm f/4 L USM. Il ne reste plus qu'à apprendre à maitriser tout cela :)


Quelques villes en photo: Cairns

Et voilà, la fin de cette petite série de photos avec Cairns, ville du Nord Est de l'Australie, et porte d'entrée pour la grande barrière de corail :)

Piscine publique de Cairns

Port

Poissons clown dans la grande barrière

Promenade en bord de mer

Loin de tout...

Quelques villes en photo: Darwin

Cette fois ci, on part dans le nord de l'Australie pour vous présenter Darwin ! Cette ville au climat tropical connaît une saison sèche de mai à septembre et une saison humide d'octobre à avril pendant laquelle apparaissent des cyclones et des pluies de mousson. Assez de blabla, voici les quelques photos :)

Port de Darwin


Centre ville


Aux alentours de la mer

Vue de la ville depuis la mer

Quelques villes en photo: Melbourne

Je continue donc comme promis la série de photos avec la seconde plus grande ville d'Australie, connue également pour être sa capitale culturelle: Melbourne "la magnifique", surnom qu'elle avait dans l'ancien empire britannique.

Opéra de Melbourne

Vue sur le centre

En centre ville

Royal Arcade

Vue sur la ville et la rivière Yarra

Flinders Street Station

Quelques villes en photo: Sydney

Allez, je commence une petite série pour vous faire découvrir quelques villes au travers des photos que j'ai pu prendre en novembre dernier.
On va commencer aujourd'hui avec Sydney bien sûr, mais suivront très rapidement dans la semaine Melbourne, Darwin et Cairns :).

Opéra de Sydney

Harbour bridge

Jardins botaniques

Opéra by night

Vue sur la ville

Le TFN ou Tax File Number

Après les premiers jours passés à découvrir la ville, s'habituer à la vie sur place et trouver un logement, il sera peut-être alors l'heure d'aller bosser, parce que oui, ce n'est pas juste neuf mois de glande, il y a le mot "working" dans working holiday visa.

Une fois un employeur trouvé, celui-ci demandera sûrement ce que l'on appelle un TFN, acronyme de Tax File Number. Allons bon, c'est quoi ce machin là maintenant ? En fait c'est tout simple, il s'agit d'un numéro unique à chaque travailleur qui va permettre au bureau des taxes australien (Australian Tax Office en VO, ou ATO) de vous identifier. Il n'est pas obligatoire pour travailler, mais vivement conseillé.
J'entends déjà les "Cool, et concrètement, ça sert à quoi de s'emmerder avec ça si c'est pas obligatoire ?" arriver, et la réponse est simple: ne pas perdre de l'argent !

En effet, grâce au TFN, vous allez pouvoir:

  • payer moins de taxes sur votre salaire, 29% au lieu de 47% pour être exact.
  • prétendre au "tax return", qui vous permettra lors de votre retour en France de récupérer une partie non négligeable des taxes payées en Australie (je ferai un autre article sur ce point plus tard).

Obtenir le TFN se fait plutôt rapidement et simplement. Pour cela, trois solutions:


En revanche, il faut être sur place pour faire cela, mais pas de panique, le TFN se reçoit par courrier au bout de deux semaines maximum normalement, et une fois embauché, il y a un délai de 28 jours pour le fournir à l'employeur. Alors comme diraient nos amis australiens: No worries ! (mais je vous conseille quand même de le faire dès votre arrivée si vous pouvez, comme ça, c'est fait)

Le billet d'avion

Pour ceux qui ne sont pas au courant, l'Australie, c'est loin... très loin même. La distance entre Paris et Sydney est d'environ 17000 kilomètres, ça fait pas mal. Mais bon, comme je ne me décourage pas, je fais comme toujours quand je veux aller quelque part, je consulte Mappy !!! Alors voyons, départ: Paris, arrivée: Sydney, voilà, voyons maintenant ce que ça donne...


Ok, merci Mappy, me voilà bien avancé !

Bon, c'est pas grave, solution de secours, le grand Google. Lui, il sait toujours tout ! C'est reparti, départ: Paris, arrivée: Sydney, ça calcule... dans quelques secondes je saurai quel chemin prendre. Alala, que ferait-on sans Google !!!! Ah, voilà, ça s'affiche, voyons ça:


$%^§&¤@ !!!!!!! Si même Google me dit que je ne peux pas aller à Sydney, comment vais-je faire ?

Heureusement, je suis un peu plus futé que Google, et quelques solutions me viennent à l'esprit:

  • créer un tunnel Paris/Sydney, efficace, direct, mais il faut le construire, ce qui prendra un peu de temps.
  • la nage, quelques brasses dans l'océan, et hop, arrivé à destination... ou dans le ventre d'un requin... ou noyé... ou... enfin bref, pas très sûr comme moyen.
  • la catapulte, très rapide, mais une chance sur une de finir comme une crêpe, et à peine à quelques mètres du lancé.
  • l'avion, un peu désuet, mais après tout, il faut vivre dangereusement !

Comme je ne sais pas trop encore à quelle date je vais rentrer et que j'irais bien faire un petit détour éventuellement par le Japon, j'étais parti sur l'idée de prendre un aller simple, puis de voir ensuite sur place pour le billet retour. Je me renseigne donc, et malheureusement, pour un billet aller, pas de tarif particulier pour les détenteurs d'un working holiday visa :(.

Pour ceux dans ce cas, et parmi tous les choix possibles, j'ai retenu mon attention sur deux offres: 

  • soit Singapore Airlines, une des meilleures compagnies au monde, et une des moins chères pour un vol Paris/Sydney. Pour le moment, le prix des billets pour février 2011 n'est pas encore connu mais cela devrait tourner aux environs des 800 €.
  • soit Emirates, bonne compagnie également, et qui offre pour une 50aines d'euros de plus que Singapore, la possibilité de prendre 30kg de bagages au lieu des 20kg autorisés habituellement.

Je note tout ça, mais comme j'avais entendu parler des billets spéciaux pour working holiday visa, je me renseigne sur les aller/retour. On trouve en effet pas mal de compagnies aériennes qui offrent la possibilité de prendre un aller/retour spécial whv, avec un retour en open sur un an, c'est à dire avec une date modifiable sur un intervalle de temps d'une année (avec ou sans frais selon la compagnie, souvent le premier changement de date est gratuit et les suivants sont facturés). Les tarifs de ce genre de billet sont vraiment intéressants par rapport à un aller simple, on se retrouve en effet avec un aller/retour coûtant entre 1000 et 1500€ en fonction de la saison, et bien souvent les compagnies proposent de prendre 30kg de bagages (même si au final c'est un peu beaucoup). Une des contraintes, par contre, est de devoir partir de la même ville qu'à l'arrivée, donc Sydney pour ma part.
Après avoir demandé un devis à une société spécialisée dans les voyages en Australie, cela reviendrait pour mon cas à 1129€ avec Singapore Airlines. Ce n'est certes pas donné, mais quand on voit le prix de l'aller simple...

Je vais donc sûrement m'orienter vers cette solution, et j'essayerai de faire le Japon avant le retour. Au final cela reviendra moins cher que de prendre uniquement l'aller simple avec un itinéraire différent pour le retour. Et si d'autres personnes sont dans mon cas, et peu importe la solution choisie, pensez aux cartes de fidélité des compagnies aériennes qui vous permettront de gagner des "miles" à convertir en rabais sur d'autres vols !

Pour conclure, deux sites permettant de réserver des billets aller/retour pour les détenteurs de working holiday visa:


P.S.: et un bon anniversaire à quelqu'un qui se reconnaîtra :p

Le WWOOFing, késako ?


Non, il ne s'agit pas de l'art d'imiter les aboiements d'un chien. Ce terme désigne plutôt le fait de profiter du réseau nommé WWOOF ("World-Wide Opportunities on Organic Farms" ou "Willing Workers On Organic Farms" selon les pays). Ok, on n'est pas plus avancé me direz-vous, mais les explications suivent.
 
Derrière cet acronyme un peu barbare, se cache donc un réseau mondial qui, au travers d'organisations nationales présentes dans de nombreux pays, permet de mettre en relation des fermes bio et des personnes individuelles qui, contre quelques heures de travail, pourront profiter du gîte et du couvert offerts par les fermes. Ce réseau est très étendu en Australie et il est courant de voir des voyageurs désirant découvrir ce pays faire de petites haltes dans ce genre d'établissement afin de rester quelques jours sur place et apprendre de nouvelles choses sans avoir à se soucier de l'aspect financier.
Pour en profiter, rien de plus simple: il faut contacter l'organisation du pays en question qui vous permettra de devenir membre contre une cotisation prédéfinie. Une fois celle-ci payée, vous recevrez un bouquin contenant la liste et la description des fermes inscrites au réseau, et ensuite libre à vous de les contacter pour demander à y travailler.

Pour l'Australie, le plus pratique reste de s'inscrire via le site de l'organisation nationale: http://www.wwoof.com.au/. Cela vous en coûtera 60$ AUD (environ 40€), mais l'adhésion est valable un an et comporte également une assurance qui vous couvre en cas d'accidents pendant votre tâche dans une ferme du réseau.
Vous pouvez également vous inscrire via des agences (http://www.wwoof.com.au/agents.html), mais il n'y en a aucune en France actuellement.

Je pense que j'aurai recourt au WWOOFing durant mon voyage, ne serait-ce que par curiosité. Cela peut en effet être une expérience vraiment particulière, et après tout, je pars aussi pour cela, découvrir un maximum de choses et en profiter :)

Un peu de lecture...

En attendant de partir, c'est toujours sympa de lire un peu le récit de gens qui ont fait la même chose, partir comme ça, pour l'envie, pour l'aventure, pour le voyage, pour la découverte, pour.... plein de raisons ou aucune, peu importe en fait :)
Je suis tombé sur un livre plutôt pas mal, Backpacker Australia, écrit par quelqu'un, Gildas Quellien, qui a fait cette aventure et qui la raconte tout simplement. C'est léger, sans prétention, ça se lit bien, et ça donne envie de partir !

 

Pour info et pour situer un peu le récit, le terme "backpacker" est un mot anglais qui désigne un routard qui voyage au gré de ses envies, le sac sur le dos, au jour le jour. Un peu ce que j'aimerais faire après mon passage à Sydney en fait :D
Mais bon, je verrai bien cela sur place, plus le temps passe, plus je me dis que ça ne sert pas à grand chose de faire des plans, il y a tellement d'incertitudes et de choses qui seront différentes une fois sur place, autant se laisser guider par ses envies une fois là-bas. Après tout, c'est aussi ça le but d'un tel voyage, profiter des choses sans se prendre la tête, vivre le moment !

Et pour en revenir au livre, voici le lien pour plus d'infos: http://www.backpackerlelivre.com/

Bonne lecture ;)

Working holiday visa en poche

La première formalité d'un tel voyage, c'est bien entendu d'avoir son working holiday visa, condition sine qua non pour entrer dans le pays. Une fois celui-ci obtenu, l'arrivée peut se faire jusqu'à un an après, puis le visa est ensuite valable pendant un an à partir de la date de la première entrée sur le territoire. Comme je compte arriver le 1er février 2011 et que j'ai envie de me débarrasser de toutes les formalités administratives au plus tôt, j'ai déjà fait la demande pour le mien, et comme le processus est automatisé, je l'ai déjà en poche, reçu à peine trois jours après !

Pour faire cette demande, il faut tout d'abord vérifier que les prérequis sont remplis, à savoir:

  • avoir entre 18 et 30 ans (inclus) à la date de la demande,
  • être en dehors de l'Australie au moment de la demande,
  • ne pas avoir déjà bénéficié d'un working holiday visa auparavant,
  • ne pas faire la demande plus de 12 mois avant la date d'entrée prévue dans le pays,
  • ne pas être accompagné d'un enfant,
  • avoir un passeport valide pour la durée du séjour,
  • répondre à certains critères de santé,
  • ne pas avoir de problèmes judiciaires,
  • avoir l'équivalent de 5000$ AUD (soit environ 3500€) pour justifier l'achat possible d'un billet de retour.

Toutes ces conditions se retrouvent sur le site de l'immigration, à l'adresse suivante: http://www.immi.gov.au/visitors/working-holiday/417/eligibility-first.htm.
Il est à noter qu'un second working holiday visa est possible, mais seulement si, lors du premier, des jobs dans des fermes dans certaines régions ont été effectués pendant au moins 3 mois.

Ensuite c'est simple, vous trouverez ici toutes les informations nécessaires pour faire votre demande électroniquement et faire le suivi de celle-ci. Le formulaire de demande pour un premier visa se trouve à l'adresse suivante: https://www.ecom.immi.gov.au/visas/applyNow.do?form=WHM. A noter que cela a un coût et qu'il vous faudra débourser 230$ AUD (environ 150€).

Et c'est parti pour un long questionnaire à remplir (et en anglais of course) !
Une fois celui-ci fini, il suffit d'attendre des nouvelles de l'immigration. Cela se fait normalement assez rapidement car le traitement est automatisé, mais il se peut que des informations complémentaires vous soient demandées, ainsi par exemple si vous avez l'intention de travailler avec des enfants, une radio de la cage thoracique sera exigée.

Sinon, sachez qu'il est également possible de faire sa demande de visa via des sociétés qui se chargent de vendre des "packs" pour préparer votre arrivée. Pour une certaine somme en fonction des options choisies, ces entreprises préparent pour vous la demande de visa, ainsi que quelques services complémentaires comme la réservation de quelques nuits en auberge de jeunesse, l'ouverture d'un compte bancaire, la création d'un TFN (tax file number, vous permettant de payer moins de charges, mais j'y reviendrai dans un autre article), la préparation d'une carte SIM, etc...
Personnellement c'est la solution que j'ai choisie via la société VisaFirst (mais il y en a d'autres) afin de ne pas trop m'embêter avec toutes ces formalités qui sont nécessaires mais qui feront perdre du temps précieux à l'arrivée. Mais sachez que ce n'est pas forcément compliqué de faire cela soi même, c'est à vous de voir ce que vous préférez.

Par contre ne vous étonnez pas de ne pas recevoir de papier à mettre dans votre passeport, le visa est électronique et sera automatiquement activé et reconnu lors du passage de votre passeport à la douane :)

Allez, et pour finir et patienter (l'attente va être longue...), une petite photo de mon voyage de novembre 2009:


Voilà, maintenant je suis à la recherche de mon billet d'avion :)

Le CV à l'australienne

Une des premières choses à faire à l'arrivée, trouver un job ! Facile à dire, mais sûrement moins évident à faire, en tout cas pour trouver un emploi qualifié. Mais avant de commencer à chercher d'ici quelques mois, il me faut tout d'abord faire un CV, à la façon australienne, assez différent du CV français. En effet, en France, le CV se veut assez court, avec avant tout une liste des capacités et expériences sans trop entrer dans les détails. En Australie, le CV (ou résumé plutôt) se veut beaucoup plus détaillé et doit faire au minimum 3 pages. Je vais essayer de résumer ici un peu ce que j'ai pu glaner à droite et à gauche sur la présentation d'un CV australien:

  • Tout d'abord, en haut du CV, il faut faire apparaître l'état civil et les informations de contact, un peu comme dans le CV français. On y retrouve le nom, le prénom, numéro de téléphone, domicile, adresse e-mail (pensez à faire une adresse du style nom.prenom@provider.com, ce sera plus présentable que killer1234@hotmail.com (toute ressemblance avec une adresse existante ne serait que pure coïncidence)). Pensez aussi à mettre votre nationalité et le type de visa dont vous disposez le cas échéant. La date de naissance, l'âge ou la photo ne sont pas recommandés, ce sont des informations à valeur discriminatoire qui n'apparaissent normalement pas.

  • En dessous de cela, il est conseillé de faire une courte présentation de votre profil professionnel, en deux ou trois lignes maximum, soit dans un encadré, soit dans une partie nommée par exemple "Profile".

  • Le CV australien est beaucoup plus axé sur les compétences et l'expérience que sur le parcours éducatif. C'est pourquoi la partie à faire apparaître ensuite est une partie "Skills" ou "Qualifications" qui reprendra vos compétences, en faisant une liste structurée plutôt que de longues phrases.

  • La partie suivante sera celle qui listera vos expériences professionnelles ("Professional Experience"). Il faut de préférence mettre les plus récentes en premier, et pour chacune d'elles, préciser la date de début, date de fin (en y mettant le mois et pas seulement l'année), mettre en évidence la fonction occupée et le nom de la société. Deux ou trois phrases pour présenter l'entreprise sont toujours les bienvenues, puis ensuite il faut se concentrer sur deux points: tout d'abord une liste des responsabilités que vous aviez dans ce job (sous une partie "Key responsibilities"), puis une partie présentant les accomplissements effectués ("Key achievements"), listant ce que vous avez fait et apporté à l'entreprise, en utilisant des verbes d'action ("make", "analyse", "decide", ...). Enfin, les recruteurs aiment bien également connaître la raison pour laquelle vous avez quitté la société, vous pouvez rajouter cela à la suite.

  • Si vous avez des expériences autres que professionnelles (par exemple, bénévolat dans des associations), vous pouvez faire une partie "Other Experience" pour ajouter cela et décrire rapidement ce que vous avez fait, les recruteurs sont assez attentifs aux gens qui démontrent des capacités autres que professionnelles.

  • C'est ensuite qu'il faut décrire son parcours scolaire, dans une partie "Education". Mettez-y les différents diplômes obtenus avec pour chacun les années d'études et l'établissement où vous l'avez obtenu. N'oubliez pas de mentionner le nom du diplôme australien équivalent.

  • Dans une autre partie optionnelle "Activities and Interests", renseignez vos activités et hobbies. Essayez de mettre des choses qui serviront à l'emploi visé, par exemple qui montrent que vous avez un bon esprit d'équipe. Évitez les choses du style lire, cinéma, etc... Dans ce cas il vaut mieux peut-être ne pas faire cette partie.

  • Enfin, en dernier, une section "Referees" pour indiquer deux ou trois personnes qui pourront vous recommander. Il est conseillé de mettre au moins une référence professionnelle et une référence plus personnelle. Etant donné qu'aujourd'hui ces données peuvent également alimenter des bases de données de contacts et de publicité, il est conseillé de mettre plutôt "Available upon request" et de ne donner vos références que sur demande du recruteur. Assurez vous également que les personnes que vous allez donner soient au courant :)

    Voilà, il manque peut-être des choses ou ce n'est pas forcément parfait, mais c'est en tout cas toutes les informations que j'ai pu récolter et sur lesquelles je me suis basé pour faire mon "résumé" ;)

    Voici ci-dessous des liens qui m'ont aidés dans ma tâche:

    Pourquoi Sydney ?

    Une petite question que je me suis naturellement posée: dans quelle ville faire mes premiers mois en Australie ?

    Tout d'abord, je souhaite rester sur place un petit moment, histoire de vivre vraiment la vie de là-bas. Qui dit rester sur place, dit trouver un logement et un job. Et question job justement, j'aimerais idéalement trouver un emploi qualifié et dans mon domaine, l'informatique, histoire de pouvoir gagner de quoi voyager le plus à l'aise possible lors des dernières semaines. Il me faut donc une ville qui soit un centre économique dans lequel le secteur de l'IT est important.

    De plus, comme je débarque en tant qu'étranger dans un pays, j'aimerais pouvoir arriver dans une ville cosmopolite, ouverte, et également pas mal peuplée histoire de pouvoir faire des rencontres sur place, c'est quand même plus sympa :).

    Enfin, j'ai déjà fait un tour en Australie durant le mois de Novembre 2009, ce qui m'a permis de visiter pas mal de villes, et notamment une que j'ai tout particulièrement appréciée, de par sa situation, sa beauté, ses gens, son atmosphère, ..... bref, une ville qui me correspond vraiment, et qui en plus, coup de bol, tombe dans les critères que je recherche.

    Il n'y a pas vraiment de suspens vu que la réponse est dans le titre du sujet, mais la grande gagnante est, bien entendu, Sydney !


    J'avoue que je ne me suis pas posé la question trop longtemps, le choix a été facile à faire en fonction de mes critères :) Une autre bonne candidate aurait été Melbourne, c'est vrai, mais j'ai vraiment préféré Sydney lors de mon précédent voyage.

    Destination Australie !!

    Après m'être posé la question un grand nombre de fois, cette fois-ci, c'est fait, la décision est prise: je pars vivre quelques mois en Australie !


    Je compte profiter de l'opportunité offerte par le visa vacances-travail (working holiday visa), qui permet à une personne de moins de 30 ans, non mariée et sans enfant, de partir dans un pays avec lequel la France a passé un accord pour une période pouvant aller jusqu'à un an.
    Les pays en question: Canada, Japon, Nouvelle-Zélande, et bien entendu Australie !

    Pourquoi ce type de visa ? Celui-ci offre la possibilité de travailler dans le pays étranger, le but étant de subvenir à ses besoins tout en voyageant, ce qui correspond tout à fait à ce que je veux faire.
    Je compte donc en profiter et partir 9 mois à partir du 1er février 2011, le but étant pour moi de vivre quelques mois à Sydney tout en y travaillant, le temps de vivre un peu la vie australienne et de trouver un job avec un CDD de 6 mois si possible, puis sur la fin d'aller me balader un peu dans le pays. Ça en tout cas, c'est le plan, après il faudra voir sur place comment cela se passe :).

    Je mettrai donc sur ce blog tout d'abord les étapes de la préparation de mon voyage, puis au cours de celui-ci quelques articles pour donner des nouvelles de temps en temps.